Daniel Ricciardo, la fin d’une grande carrière en Formule 1
Daniel Ricciardo. Ce nom ne vous dit peut-être rien. Peut-être n’êtes-vous même pas
amateur de sports mécaniques. Mais pour moi, c’est une légende. Qui a surement fait sa
dernière course en Formule 1 la semaine dernière.
Il faut dire, devenir pilote de Formule 1 quand on est australien c’est assez exceptionnel.
Etre repéré et formé par l’écurie Red Bull depuis l’adolescence également. Titulaire chez
RedBull à partir de 2014, coéquipier de Marc Vettel, il remporte le Grand Prix du Canada
cette année-là, déjà. Coéquipier ensuite du célèbre Max Verstappen dès 2016, il gagne 5
victoires en 2017, et un total de 9 podiums. Quand même.
En 2018, il remporte 2 courses, dont le Grand Prix de Monaco, surement sa plus belle
victoire. Puis il part pour Renault. Puis pour MacLaren et c’est l’enfer. En 2021, il gagne son
dernier Grand Prix. Puis est remercié à la fin de son contrat. Il devient alors ambassadeur de
la maison Red Bull, quelle infamie. Après avoir été leur star, il devient juste leur sourire. Puis
il retrouve une place chez AlphaTauri, qui remercie au milieu de saison 2023 son jeune
pilote. La voiture n’est pas compétitive, mais qu’à cela ne tienne, on revient en F1, on prend
l’opportunité qui se présente.
Aujourd’hui en milieu de saison, c’est lui qui est remercié, de manière honteuse par la
maison RedBull. Des rumeurs, pas d’annonce officielle, pas d’hommage, rien. Une haie
d’honneur après sa dernière course, alors que rien n’est encore officiel. Puis un tweet pour
le remercier. Daniel Ricciardo est une légende de la course automobile. Mais il n’est pas
seulement un excellent pilote. Il est aussi une superbe personne.
On retient surtout son sourire, ses communications radio exceptionnelles comme « pizza
pizza pizza » pour son meilleur résultat à Monza en Italie en 2021. Ou son iconique
phrase en remportant son dernier Grand Prix en 2021, après avoir essuyé tant de critiques :
« et pour tous ceux qui croyaient que j’étais parti, je ne suis jamais parti. J’étais de côté
quelque temps ».
Il est aussi le grand blagueur des conférences de presse. Il est aussi le roi des Secret Santa,
après s’être fait tatouer la tête de Fernando Alonso sur le bras comme cadeau de Noel. C’est
aussi un amoureux du Texas, un de ceux qui ont eu les meilleurs casques customisés. C’est
aussi et enfin la star de Netflix et de Drive to Survive. Il a posté, comme un adieu à son
sport : « J’ai aimé ce sport toute ma vie. Aux équipes et personnes qui ont joué leur part,
merci. Aux fans qui aiment le sport souvent plus que moi, merci. Il y aura toujours ses hauts
et ses bas, mais ça a été amusant, et honnêtement je ne changerais rien. A la nouvelle
aventure ».
Je suis grillée, vous avez compris, je voue un réel amour pour Daniel Ricciardo, le Honey
Badger, et la Formule 1 perd un pilote de première classe. Qui méritait un meilleur
traitement que ce qu’il a eu. D’ailleurs je ne suis pas la seule à le dire, tout le monde de la
Formule 1 le sait, le dit et lui a rendu hommage toute la semaine.
Alors comme il dit, à la prochaine aventure !
Reprise de l’Euroleague: tout ce qu’il faut savoir, et quelles chances pour le Maccabi de
prendre le titre?
Ca y’est, c’est la reprise ! L’Euroleague revient (enfin) ce jeudi.
C’est la compétition interclubs en Europe, et le vainqueur de cette coupe devient de fait
champion d’Europe. En comparaison, c’est en quelque sorte la Ligue des Champions de
football. Mais avec plein de différences. C’est une ligue de 18 équipes, au travers de
l’Europe, parmi elles 3 clubs français : Monaco, ASVEL Villeurbanne, Paris. Toute l’année les
équipes se rencontrent, à domicile, à l’extérieur. Les 8 meilleures équipes se qualifient pour
les playoffs et doivent gagner au meilleur de 5 matchs. Les 4 équipes gagnantes, les
meilleures d’Europe jouent ce qu’on appelle le Final4 – la finale donc.
Le Maccabi Tel Aviv compte 6 titres, dont le dernier a été conquis en 2014 sous l’égide de
David Blatt. Depuis, on cherche la victoire finale.
Cette saison s’annonce encore compliquée pour le Maccabi qui va se voir jouer ses matchs à
domicile encore sans ses fans et en Serbie ! Ce n’est pas sans conséquence sur les corps des
joueurs qui sont constamment en voyage, car au delà de l’Euroleague il y a la saison
nationale qui se joue en Israel. Et des départs significatifs des stars Wade Baldwin, Lorenzo
Brown et Bonzie Colson qui sont partis vers le Fenerbahce turc et le Panathinaikos. Peu de
spécialistes alors mettent le Maccabi en haut du classement européen, mais l’arrivée de
recrues prometteuses permettent aux fans du club bleu et jaune d’espérer atteindre les
playoffs. Et en playoffs, qui sait ce qu’il peut arriver ?
Premier match de la saison du Maccabi Tel Aviv ce jeudi face à l’ASVEL de Tony Parker, 21H
heure française. La semaine prochaine contre Monaco. Un début de saison donc franco-
israélien !
Les favoris cette année ? Le Fenerbahce, le Panathinaikos qui cherche à faire le doublé,
l’Olympicaos… Autant d’équipes dont le basketball est rapide, et agréable à regarder jouer.
Retraite d’une légende du basket américain. Derrick Rose tire sa révérence
Un des joueurs les plus influents de la NBA vient d’annoncer sa retraite. Derrick Rose, plus
jeune MVP (meilleur joueur de la ligue) de l’Histoire de la NBA a vu sa carrière voler en éclat
en 2012 quand il s’est blessé gravement au genou. Foutu genou, qui nous a empêché de voir
le réel potentiel de ce joueur exceptionnel. Star de l’équipe légendaire qu’est Chicago, il se
blesse pendant les playoffs. Et depuis ce moment, on ne retrouvera plus jamais le même
Derrick Rose. Il revient pourtant, mais ce n’est plus le même. Il passe alors par plein
d’équipes, les New York Knicks, Minnesota Timberwolves, Memphis Grizzlies. En 2018, il
marque 50 points contre Utah, une étincelle de son talent qu’on n’avait pas vu depuis si
longtemps. Mais aucune de ces équipes n’aura pu voir au sommet ce qui est un des plus
grands « et si » de l’Histoire de la NBA. Et si il ne s’était pas blessé le genou ? Et si il avait
continué à monter en puissance à Chicago ? Autant de questions… 775 matchs au total, qui
ont montré son athlétisme, ses dunks explosifs, ses finitions acrobatiques, et des paniers
clés.
Lors de l’hommage des Chicago Bulls à leur prodige, ils écrivent « l’enfant d’Englewood qui
est devenu une légende de Chicago ». Pour annoncer sa retraite, DRose écrit au basketball :
« Merci mon premier amour. Tu as cru en moi au travers des hauts et des bas, ma stabilité
quand tout le reste semblait incertain. Tu m’as montré ce que voulait vraiment dire vrai
amour »
Merci Derrick Rose pour le rêve.
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