top of page
JSS Logo Blanc Transparent (1).png

Chronique du 6 octobre 2024: L’adieu à Dikembe Mutombo, roi de la défense en NBA

  • Photo du rédacteur: hannafellous
    hannafellous
  • 6 oct. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 nov. 2024




Dikembe Mutombo, l’adieu au roi de la défense en NBA

Chaque amoureux de basket des années 90 connaît ce geste mythique du doigt qui s’agite
pour dire non. Pas chez moi, tu ne marqueras pas tant que je serai là.
Cet enfant du Congo qui devait devenir médecin était trop talentueux sur les terrains de
Georgetown pour en rester là. C’est donc aux Denver Nuggets qu’il démarre sa carrière NBA.
All Star dès sa première année, son impact sur le jeu est indéniable. C’est le début d’une
grande carrière : 4 fois nommé meilleur défenseur de l’année (2 seulement l’ont égalé, dont
le français Rudy Gobert), 8 sélections au NBA All Star Game et beaucoup d’autres
récompenses individuelles. 3 fois meilleur contreur de la ligue, il aura bloqué 3,289 tirs
adverses ! Seul bémol et après 18 ans en NBA, il n’aura jamais gagné de bague de champion,
comme il le souligne lors de son intronisation au Hall of Fame en 2015.
Deke de son surnom, c’est aussi une légende en dehors du terrain : impliqué dans de
nombreuses œuvres caritatives, il aura financé un hôpital à Kinshasa, sa ville natale,
inauguré avec Hillary Clinton. En 1997, il a aussi créé la Fondation Mutombo qui a pour
mission d’améliorer l’éducation et la qualité de vie au Congo.
C’est aussi un homme aimé par ses pairs, on garde en mémoire les discussions mythiques
avec Michael Jordan lors de All Star Games à propos de savoir si Jordan avait déjà réussi à
dunker sur Mutombo, arbitrées par le rire de Patrick Ewing, ou de sa relation avec Allen
Iverson. On se souvient aussi de son humour, quand il invite les caméras dans sa salle de
bain où il montre qu’il est trop grand même pour la cabine de douche et qu’il est obligé de
se baisser pour se laver les cheveux.
Et puis enfin on se souvient de lui en Israël, quand il était venu pour inaugurer un
programme NBA de basketball pour les jeunes et le Sylvan Adams Sports Center au YMCA de
Jérusalem. Il en avait profité pour assister à un match d’Euroleague entre le Maccabi Tel Aviv
et le Bayern Munich où le club lui avait organisé une cérémonie puis offert un maillot
honorifique avec son mythique numéro 55.
Dans les jeunes générations, il est et reste une figure qu’on regarde avec admiration. Tout le
monde aimait Mutombo. « Il était trop grand pour la vie » rappelait cette semaine Adam
Silver, le commissaire de la NBA. Magic Johnson le décrit comme « un homme incroyable
avec un cœur en or pur ». Il est le modèle de tous les joueurs de basketball venus d’Afrique,
le modèle de défenseur, le modèle de sportifs qui veulent s’investir pour donner aux autres.
Il est l’enfant du Congo, le tonton défenseur de nous tous, amoureux du basket, le sourire de
toute une génération, et une légende qui a succombé à une tumeur au cerveau cette
semaine.




Tamir Blatt, meilleur joueur de la première journée d’EuroLeague de la saison

L’Euroleague a repris cette semaine, et le Maccabi Tel Aviv recevait à Belgrade l’ASVEL de
Tony Parker pour le premier match de la saison. Après une semaine compliquée pour les
israéliens, c’est le meneur israélien qui a pris le match à son compte.
Le fils de David Blatt qui avait mené les bleu et jaune au titre en 2014 a fini le match avec 21
points et 12 passes décisives, faisant de lui l’origine de 46 points sur les 89 marqués sur le
match entier. Une superbe entrée en matière pour lui, qui lui a valu le titre de meilleur
joueur de la journée !

Il a même dit « je me sens très bien. C’était un travail d’équipe et je suis heureux qu’on ait
cette première victoire ».
Les recrues stars Jordan Loyd et Jaylen Hoard ont chacun marqué 15 points, mettant
l’équipe sur le bon chemin. Deuxième match mercredi prochain contre Monaco à Monaco !




Antoine Griezmann dit au revoir au maillot bleu

Je n’ai pas pour habitude de parler foot ici, pourtant Antoine Griezmann ce n’est pas du
football, c’est de la poésie. C’est du talent pur et de la symphonie dans un jeu technique
parfois ennuyant. C’est de l’éclat technique mêlé à la douceur de la porcelaine. C’est
l’artiste, le sourire dans une saison longue et intense.
C’est le maestro de l’équipe de France qui a annoncé sa retraite internationale cette
semaine. Et mon petit cœur qui s’est brisé. Parce que le prodige Griezmann était à l’origine à
mes yeux, des succès de l’équipe de France depuis 2014. Une finale d’Euro, un titre de
champion du monde en 2018, une finale de coupe du monde en 2022… C’est entre autres ce
qu’a insufflé Antoine Griezmann aux bleus. Le capitaine de nos cœurs depuis le départ
d’Hugo Lloris, Antoine Griezmann c’était le cœur et les poumons des bleus.
137 matchs en bleu, 44 buts, 33 passes décisives, des chorégraphies, des bêtisiers, du
leadership et des millions d’étoiles dans les yeux.
Merci Grizou.



Commentaires


bottom of page